
Death Valley
Death Valley, littéralement la vallée de la mort. Située en plein désert Californien elle est considérée comme l’un des endroits les plus chauds de la planète, la température pouvant monter jusqu’à plus de 50°C en été. Nous y sommes allés en Novembre ce qui fait que la température était raisonnable, 26°C. Nous avons même eu froid le matin à cause du vent. En une journée un peu écourtée par la tombée de la nuit à 17h (le soleil tombant derrière les montagnes dès 16h), nous n’avons bien sur pas eu le temps de visiter toute la vallée qui est immense, mais nous avons tout de même pu admirer de magnifiques endroits.
Nous sommes arrivés depuis Las Vegas par le côté Est de Death Valley (deux heures de routes environ). Sur le trajet, les Rainbow mountains directement à l’ouest de Las Vegas, donnent un avant-gout. En matinée, avoir ces montagnes bigarrées comme ligne de mire est très plaisant. Mais il reste encore de la route.
Une fois dans Death Valley, les différents points à voir sont très espacés, autant les faire en voiture. Nous avons rencontré peu ou prou les mêmes groupes de personnes aux différents moments de notre périple, comme quoi les gens font un peu tous les mêmes choses dans le même ordre.
Note première halte dans Death Valley a été Dante’s View, promontoire à environ 1700m d’altitude. On y voit le plancher de Death Valley en contrebas, c’est assez impressionnant. Là, pas de place pour la végétation. C’est des cailloux, et encore des cailloux (et d’ailleurs la route d’accès à Dante’s View est particulièrement inintéressante). Une fois sur le parking en haut, on a tout de même marché 10 minutes jusqu’à un petit point de vue vraiment très joli. Vers ce moment, les nuages ont disparu, et c’est tant mieux, car en sortant de la voiture on avait un peu froid.
Halte suivante, Zabriskie point. Ça fait partie de ces endroits qui font se demander si on est bien sur la même planète que celle qu’on connaît. La roche, souvent dans des tons jaune ou crème, est ravinée comme s’il s’agissait de tas de sable. C’est vraiment très original.
Nous sommes ensuite allés au “centre” de Death Valley, à savoir la “ville” de Furnace Creek. En fait de ville, il n’y a vraiment pas grand-chose. Un Visitor Center où on peut acheter le passe qui donne le droit d’accès (nous avions déjà le passe annuel), une station service qui pratique des tarifs… étonnants: 7 dollars le gallon, soit l’équivalent de 1.63€/l ; pas forcément si choquant que ça d’un point de vue européen (encore que), mais c’est plus du double du prix à Las Vegas. Il y a aussi une sorte de village vacances, avec un restaurant aux horaires très limités (nous sommes arrivés trop tard), et un glacier qui propose aussi des hamburgers. Pour nous rassasier, nous avons du attendre exagérément longtemps, payer exagérément cher, ce qui est un peu agaçant.
Nous avons ensuite pris la direction du sud, sur la route 190, l’axe principal de Death Valley. Objectif: Badwater Basin. C’est le point le plus bas de Death Valley: 100 mètres en-dessous du niveau de la mer (c’est lié à l’activité sismique qui fait que le plateau de Death Valley s’enfonce). Les rares eaux de ruissellement y retombent, chargées de minéraux, et avec la chaleur tout cela s’évapore. Résultat, on croirait être sur un névé, et en fait il s’agit d’un lac de sel. C’est très curieux.
Suite du périple, le lieu-dit Artists Palette. Malheureusement, lorsque nous sommes arrivés, le soleil était déjà couché derrière les montagnes depuis quelques minutes, ce qui nous a sans doute privés des plus belles couleurs. Même ainsi, c’est très impressionnant de voir une telle variété de couleurs dans la roche.
Il y a encore des endroits que nous n’avons pas eu le temps de voir, notamment tout l’ouest de Death Valley, comme Panamint Springs ou Telescope Peak. Une autre fois peut-être.
Les photos sont magnifiques . A notre avis la seule vallée de la mort justifie un voyage dans le Sud des Etats Unis .
Il est bien dommage de ne pas avoir pu visiter tout le site . La faune de ce coin perdu doit être bien curieuse , sans doute toutes sortes de lézards , d’araignées , peut- être de serpents …
Il ressort de vos périples que les Américains ne semblent pas très forts en gastronomie .